Suite aux résultats insatisfaisants de son adjoint intérimaire, Moussa Latoundji, qui avait pris les rênes de l’équipe après le départ de l’ancien sélectionneur Michel Dussuyer, Gernot Rhor a pris le commandement. Reconstruire une équipe nationale en seulement un an est un défi de taille, mais l’ancien défenseur du FC Bordeaux a montré sa capacité à relever divers défis.
Pendant dix matchs consécutifs, l’équipe n’a réussi à remporter aucun match sur le terrain, à l’exception de celui obtenu par décision administrative contre le Rwanda. En marge des journées FIFA de mars, le Bénin a disputé deux matchs sans succès contre la Côte d’Ivoire (2-2) et le Sénégal (1-0) au stade de la Licorne d’Amiens.
Treize mois après l’annonce de Gernot Rhor concernant la reconstruction et le rajeunissement de l’équipe, cette réalité est désormais hautement valorisée. Le groupe actuel comprend neuf joueurs âgés de 17 à 22 ans, provenant à la fois de nouveaux binationaux et du championnat local.
Si l’on considère l’importance des chiffres dans l’évaluation des performances d’un sélectionneur, le bilan de Gernot Rhor apparaît mitigé. Les déclarations publiques de l’entraîneur suscitent parfois des controverses concernant la justification de ses sélections de joueurs. Bien qu’il affirme appeler les joueurs les plus performants en équipe, certains de ses choix sont remis en question.
Dans le processus de reconstruction de l’équipe nationale du Bénin, Gernot Rhor doit persévérer dans la formation d’une équipe compétitive. Après avoir été absents des deux dernières Coupes d’Afrique des Nations, le Bénin et ses supporters ont l’espoir de participer à la prochaine édition au Royaume chérifien.