Quelques mois à peine après avoir raccroché les crampons en tant que footballeur professionnel, Mickaël Poté a effectué une transition remarquable vers une carrière d’entraîneur.
Avec une fluidité rare, il a pris les rênes du club chypriote Mağusa Türk Gücü. L’ancien international béninois n’a pas tardé à imprimer sa marque en tant que manager, connaissant un début de carrière particulièrement prometteur.
Son succès ne fait aucun doute, comme en témoigne sa récente victoire éclatante lors de la Supercoupe de Chypre du Nord 2024, un triomphe qui a marqué ses premiers pas dans l’élite des entraîneurs. À 40 ans, Poté a su s’adapter rapidement à son nouveau rôle de technicien, ce qu’il a d’ailleurs confié lors d’un entretien exclusif avec Méga Sports Media, où il est revenu sur les défis et les satisfactions de sa nouvelle vie de coach:
En fait, moi, je préparais ça en amont. Ce n’est pas tout on dit, mais je préparais ça. Je passais mes diplômes dans mon coin tout doucement et je continue de les passer. Quand en décembre dernier, j’ai décidé d’aller travailler sur Abidjan à la télé pendant la CAN, à la NCI, avec RMC sport aussi, je faisais mes trucs à côté.
Je ne disais rien, c’est tout et puis il y a eu cette opportunité-là. Le club m’a demandé, mais je n’ai pas hésité. Pour l’instant, on va dire que ça suit son cours. On espère encore progresser, encore progresser et s’améliorer comme j’ai toujours l’habitude de faire, c’est-à-dire m’améliorer dans ce que je fais.
Lorsqu’on l’a interrogé sur sa motivation à devenir entraîneur et ses ambitions pour l’avenir, Poté a répondu :
C’est la suite logique quand t’es un passionné de football. On va dire quand t’as envie de rester proche du terrain. Parce que tu peux être passionné et faire autre chose. Mais voilà, moi, c’est parce que j’aime transmettre. J’étais en activité, puis j’ai ouvert mon académie en 2012, chose qui est très rare. Je l’ai faite, ça prouve mon attachement dans tout ce qui est “transmettre”. Tout ce qui est de partager ses connaissances. Donc j’aime ça. Et puis, c’est l’un des meilleurs moyens de transmettre, c’est ça. Et de rester en contact avec le terrain.